Nous faisons l’hypothèse que certains des facteurs réduisant ou facilitant l’accès au soin de jeunes femmes présentant des consommations de SPA, s’inscrivant par ailleurs dans des trajectoires d’activités délictuelles/criminelles et de précarité sociale, peuvent être liés à l’expression du genre féminin. L’originalité de cette étude repose sur le souhait de mieux comprendre comment les expériences de conduites délinquantes/criminelles viennent influencer l’usage de SPA et l’accès aux services en dépendance chez les jeunes femmes qui vivent en précarité sociale. Malgré certains efforts en place, les questions de genre restent largement inexplorées dans les recherches sur la trajectoire de consommation de SPA chez les femmes.