Par Jean-Benoit Legault, LA PRESSE
Un pourcentage modeste, mais encourageant, des participants à une étude menée sous l’égide des Instituts nationaux de la santé des États-Unis ont ainsi réagi positivement à la combinaison de deux médicaments, la naltrexone et le bupropion.
Il s’agit d’une étude « fort pertinente », a estimé le docteur Didier Jutras-Aswad, qui dirige le département de psychiatrie du CHUM.
« Particulièrement dans le cas qui nous intéresse, le trouble lié à l’usage des méthamphétamines, on parle d’un type de dépendance pour lequel les options thérapeutiques sont plus limitées », a dit le docteur Jutras-Aswad.
« On a des traitements non pharmacologiques qui n’impliquent pas de médication et pour lesquels les taux de succès sont en général assez faibles, et on parle d’une dépendance pour laquelle il n’y a actuellement pas de traitement reconnu et couramment utilisé en clinique. Cette étude-là vient répondre à un besoin clinique qui est évident pour moi. »
Le bupropion est un antidépresseur bien connu qui est parfois utilisé pour favoriser l’arrêt tabagique. La naltrexone est utilisée pour traiter la toxicomanie, notamment le trouble lié à l’usage des opioïdes et le trouble lié à l’usage de l’alcool.